Menu

Avril 2024 aura été le mois d’un phénomène astral qui a définitivement su animer les masses : une éclipse solaire à faire rêver les astronomes amateurs, et donner des maux de tête aux détaillants de lunettes d’observation comme aux gestionnaires du milieu scolaire (bonjour, M. Drainville).

Les spécialistes en relations publiques s’y connaissent aussi en éclipse. Simplement, celles qui nous intéressent sont d’un autre ordre, moins impressionnantes pour le commun des mortels, quoique souvent tout aussi captivantes à leur manière : les éclipses médiatiques. Ces créations des salles de nouvelles portent ombrage à toutes les informations se trouvant sur leur passage, au grand malheur des organisations et de leurs relationnistes aux stratégies et aux messages pourtant si méticuleusement élaborés. 

Il faut dire que les éclipses médiatiques sont des événements reconnus par les scientifiques de l’information. L’OQLF les définit comme une « situation dans laquelle l'importante couverture médiatique d'un événement ou d'une série d'événements se fait au détriment du reste de l'information ». L’Office va même jusqu’à quantifier le concept, affirmant que dans l’univers des médias, on peut parler d’une véritable éclipse « lorsque plus de 20 % de l'espace médiatique d'un marché est occupé par un seul sujet ». C’est vous dire à quel point c’est scientifique! 

Un phénomène loin d’être théorique

En pratique, on peut aborder les éclipses médiatiques en deux grandes catégories : celles qui seront toujours imprévues, et celles qu’il nous est possible d’anticiper avec une veille efficace de l’actualité, un bon flair politique et un peu de prospective. 

Les éclipses imprévues sont celles qui laissent le moins de place à la lumière. Si vous avez besoin d’une preuve de la force du phénomène, vous n’avez qu’à vous remémorer le dernier décès d’une personnalité publique appréciée – on peut penser à Karl Tremblay des Cowboy fringants ou à l’ancien premier ministre Brian Mulroney – à avoir détourné la programmation des chaînes de nouvelles en continu, à la dernière catastrophe naturelle aux images choquantes provenant d’un coin autrement tranquille, ou aux drames humains inattendus. C’est dans ce genre de contexte que même l’OQLF rappelle que certains considéreront qu’« il peut être avantageux de diffuser une nouvelle impopulaire, car elle passera plutôt inaperçue » à ce moment. Les plus sages d’entre nous vous diront surtout qu’il vaut mieux demeurer agile en tant qu’organisation, et accepter de décaler certaines annonces ou sorties médiatiques (oui, même celles prévues de longue date) jusqu’à l’avènement d’un cycle de nouvelles moins saturé.

Voir les opportunités dans l’incertitude

Les éclipses qu’il nous est possible d’anticiper ne sont pas pour autant synonyme de certitude, mais elles permettent une certaine dose de préparation. Qu’il s’agisse de l’attente d’un verdict dans un procès hypermédiatisé, de résultats d’élections aux enjeux élevés (notamment à l’étranger) ou de l’issue de négociations pouvant mener au déclenchement de grèves à grande échelle, lorsqu’on peut encercler une date à son calendrier, c’est qu’on peut se préparer aux différentes éventualités possibles. La même logique s’applique lorsqu’on connaît la date d'annonces gouvernementales fort attendues, incluant les jours de budgets ou de mises à jour économiques - et à voir la couverture qu’elle a obtenue, il semble que nous devrions ajouter à notre liste la venue d’une éclipse solaire elle-même!

En résumé, veille, agilité et opportunité : voilà les principes qu’on devrait garder tête pour bien s’en sortir lorsqu’on entre dans un cycle de nouvelles marqué par une éclipse médiatique…ou non. 

Sur ce, bonne observation!

Quand vient le temps de créer ou repenser votre image de marque, vous devez être en mesure de penser à long terme pour vous assurer de bâtir une identité solide, qui traversera les époques. Rien de pire qu’une relation à long terme avec un logo qui ne vous fait pas vibrer.

N’ayez crainte, si vous êtes dans cette situation, nous avons des solutions pour raviver la flamme, mais commençons d’abord par la base. Voici trois critères à garder en tête quand vous cherchez à développer votre image de marque.

1. Aller au-delà des apparences

Au même titre que les mots, les visuels communiquent aussi une histoire. Quand vous entrez dans un processus créatif, il devient primordial de savoir ce que vous voulez raconter. Il est important d’entrer avant tout dans un processus de réflexion sur votre mission, vos valeurs et ce que vous souhaitez incarner et projeter. 

Autrement dit, ne vous fiez pas seulement à l’apparence, mais à ce qui se cache derrière chaque logo. Du choix de la typographie, des couleurs et des formes, on y retrouve un message et des valeurs. Plus votre image marquera les esprits, plus vous réussirez à cibler les bons publics.

2. Différenciez-vous des autres prétendants

On dit souvent qu’il ne faut pas se comparer, mais quand on parle d’image de marque, c’est tout le contraire. Il faut savoir se différencier puisque vos clients vont baser leurs décisions sur des valeurs personnelles. 

Prenons un exemple simple. Vous cherchez un restaurant pour aller manger entre amis. Vous baserez votre choix sur certains critères comme la rapidité ou bien la qualité en fonction de l’ambiance recherchée (restaurant chic ou fastfood). Ces paramètres se retrouvent aussi dans une image de marque. Pour sortir du lot, votre logo doit proposer une expérience.

Si vous avez déjà une image de marque, il suffit parfois de rafraîchir quelques éléments et redéfinir votre intention pour retomber en amour. Avec une forte présence numérique et sur les médias sociaux, il devient essentiel d'épurer les images et de ne pas trop aller dans les fins détails. Tant pour l'impression que pour le numérique, vous devez pouvoir compter sur une image de marque versatile et facile à décliner.

3. Ne sous-estimez pas les bonnes habitudes

Une image de marque, c’est une relation à long terme. Pour s’assurer qu’elle perdure dans le temps, il faut l’encadrer. Ne négligez jamais l’usage d’une charte graphique. Celle-ci permettra à toute personne qui est en orbite de près ou de loin avec votre entreprise de bien comprendre votre univers graphique, mais aussi de bien l’utiliser. Ceci est gage du respect de votre identité, mais aussi ce qui assurera son uniformité et sa cohérence. Vous serez plus facilement reconnaissable pour vos clients. Psst! C'est l’occasion de marquer les esprits comme les grandes marques réussissent à le faire avec un simple symbole!

Vous êtes à la recherche du match parfait pour développer votre image de marque? Ça tombe bien, chez Catapulte, l’humain est au cœur de nos stratégies de communication, et le design n’y fait pas exception. Ne perdez plus de temps, notre équipe se fera un plaisir de vous accompagner du début à la fin de votre processus créatif!

Bien que le premier mois de 2024 soit déjà derrière nous, il n’est pas trop tard pour prendre des résolutions tardives! Vous souhaitez concentrer vos énergies sur des choses importantes comme prendre du temps pour vous, cuisiner, faire du sport, ou encore réduire la pression de performance sans mettre en péril le succès des communications de votre organisation? Aucun problème, voici cinq conseils simples qui vous permettront de mettre vos efforts aux bons endroits.

1. Réutilisez vos contenus encore et toujours

L’univers des nouvelles va vite.Si vous voulez avoir de la résonance, le mot à retenir est «répétition», comme dans  répétition du même contenu. Vous avez obtenu un article dans un média? Ne vous contentez pas de le partager une fois sur vos médias sociaux, faites-en plusieurs contenus différents. Déclinez-le en article de blogue, faites s’en une(voire plusieurs) story/reel. Quelques jours plus tard, déclinez votre nouvelle en carrousel pour Instagram, Facebook et LinkedIn, reprenez-le dans votre prochaine infolettre, parlez-en dans une capsule vidéo, et quand le sujet ressort dans l’actualité des mois plus tard, repartagez votre nouvelle. Les possibilités sont multiples, c’est juste un réflexe à adopter!

2. Privilégiez les médias régionaux

Obtenir de la visibilité dans les médias peut être un grand défi à relever, surtout dans les médias nationaux qui sont pour ainsi dire saturés. Pourtant, toutes les régions du Québec comptent plusieurs médias qui peuvent vous permettre une visibilité, de faire parler de vous sans être noyé dans un flot incessant d’actualités et parfois même de remonter vers l’actualité nationale. Sans compter le fait que vous pouvez vous faire de nouveaux amis, avides de nouveaux contenus intéressants. Parce que oui, les médias régionaux ne parlent pas que de nouvelles régionales. À noter que dans le cas des réseaux de Radio-Canada et TVA, les nouvelles, même au régional, sont souvent reprises au national. Moins de temps perdu, plus de résultats.

3. Faites des publications fleuves

Lancer un communiqué qui ne sera pas repris peut représenter une perte de temps et une source de frustration à bien des égards. Vous avez une nouvelle ou quelque chose à dire : faites le choix des médias sociaux. Plus personnalisables, moins soumis à des normes de rédaction (surtout depuis que X ne contraint plus les publications sous les 240 caractères), ce sont de belles vitrines pour les dirigeants d'organisations. On l’oublie souvent, mais dire quelque chose sur les médias sociaux, c’est dire quelque chose publiquement, surtout dans un contexte ou les journalistes eux-mêmes consultent énormément ces plateformes.

4. Tweetez…ou Xez!

On aurait pu penser que X allait se vider de ses utilisateurs avec les changements souhaités par Elon Musk, mais pas du tout. X (anciennement Twitter) reste le réseau social privilégié par les journalistes et les politiciens. Autrement dit, c’est là que ça se passe! Attention à ne pas vous laisser happer par le nombre de commentaires en tout genre, mais gardez en tête que X est l’outil tout indiqué pour interagir en ligne avec nos têtes dirigeantes et les personnes d’influence. Vous voulez vous faire entendre, entrez dans l’arène! Commencez par retweeter, partager les nouvelles qui vous intéressent, puis trouvez votre style en publiant les messages de votre organisation. Gardez en tête que X est avant tout un réseau social composé d’individus, les comptes d’organisations n’ont donc pas toujours la même résonance.

5. Pressez le citron de votre réseau

Tannés de courir après les partenaires, les journalistes, les politiciens? N’oubliez pas que votre réseau est votre principal public relais. Tout est dans tout : on vous parlait en introduction de répéter vos messages sous plusieurs formes, alors offrez cette possibilité à vos employés, membres et sympathisants en encourageant le partage de vos contenus. C’est simple et efficace – ça prend juste un peu de discipline. Rien ne vous empêche de cibler des champions du partage avec un bon écho. Vos meilleurs influenceurs sont souvent les plus proches de vous!

Au Québec, les consultations en commission parlementaire représentent une étape facultative – quoiqu’à forte valeur démocratique – du processus législatif. Après la présentation d’un projet de loi, le leader du gouvernement (en quelque sorte le maître de la stratégie et de la procédure parlementaires pour le parti au pouvoir) a la possibilité d’envoyer le texte législatif pour étude dans l’une des onze commissions opérant à l’Assemblée nationale. Ces commissions prennent la forme de groupes de travail composés d’élus provenant de chaque parti (et parfois même de députés indépendants), couvrant un domaine défini de l’action gouvernementale.

Deux de ces commissions sont permanentes : la Commission de l’Assemblée nationale régit tout ce qui touche au fonctionnement de notre maison du peuple, tandis que la Commission de l’administration publique a pour mission essentielle d’exercer un rôle de vérification et de contrôle parlementaire sur la manière dont les fonds publics sont dépensés par le gouvernement. Les neuf autres commissions sont dites sectorielles, et c’est ici que les choses peuvent devenir intéressantes pour votre organisation.

Vous êtes expert dans votre domaine

Peu importe le domaine dans lequel oeuvre votre entreprise ou organisme, il existe une commission qui, chaque session parlementaire, étudie des projets de loi qui peuvent avoir un effet direct sur la conduite de vos activités et l’atteinte de vos objectifs, que ces derniers soient d’ordre financier ou politique. 

Combien de fois vous êtes-vous dit qu’un règlement gouvernemental ne collait pas à la réalité du terrain? Qu’une loi incontournable pour votre milieu méritait d’être modernisée? À elle seule, cette réflexion devrait vous convaincre de l’utilité de lever la main pour être entendu lors des consultations particulières sur un projet de loi pour lequel votre expérience serait jugée éclairante. 

Se livrer à un tel exercice de partage et de vulgarisation, en rendant accessible aux élus un contenu pertinent, livré de manière convaincante et efficace, contribue à sensibiliser les parlementaires et à orienter leurs travaux dans la direction que vous privilégiez. En plus d’améliorer ou de bonifier, dans le meilleur des mondes, le contenu du texte législatif à l’étude.

La possibilité d’y faire entendre sa voix et de faire valoir son expertise est encore trop méconnue. Seulement faut-il être prêt à bien le faire en y mettant les efforts nécessaires – et en étant bien accompagné dans ses démarches.

Vous avez l’occasion de faire changer les choses

Il faut savoir que l’agenda législatif ne rend pas la vie particulièrement facile aux groupes souhaitant se faire entendre en commission parlementaire. Non seulement offre-t-il peu de prévisibilité sur le moment où sera déposé un projet de loi qui les interpelle (et incidemment, sur la tenue de ses consultations particulières), mais les groupes ne peuvent avoir de garantie quant à leur présence vis-à-vis les parlementaires. Heureusement, il existe plusieurs manières de se préparer face à ces éventualités.

D’abord, effectuer une bonne veille stratégique s’avère souvent votre meilleur allié. Percevoir en amont les signaux provenant des acteurs politiques et de l’administration publique sur leurs intentions, anticiper les opportunités comme les risques potentiels pour votre organisation, prendre des décisions éclairées sur la marche à suivre, s’adapter au changement et préserver votre réputation sont autant de raisons pour lesquelles vous devriez toujours garder un œil sur l’actualité parlementaire.

Ensuite, il importe d’actualiser vos demandes ou recommandations à l’égard des enjeux couverts par un projet de loi attendu. Vous disposerez souvent de peu de temps entre le dépôt dudit projet de loi et le moment où vous serez convoqué en commission parlementaire. Et cette convocation arrive rarement en criant lapin! Aussitôt votre intérêt à vous faire entendre confirmé au sein de votre organisation, vous devriez rapidement le manifester auprès du cabinet du ministre responsable du projet de loi et/ou celui du leader du gouvernement afin que votre nom soit inclus dans la liste des groupes invités (négociée entre les leaders parlementaires des différents partis). C’est l’heure de mobiliser vos relations au sein du ministère comme des équipes des porte-parole d’opposition concernés.

Finalement, vous vous devez d’arriver aux consultations adéquatement préparé. Quelle est la justification avancée par le gouvernement pour défendre son projet de loi? Quelle est la position des oppositions? Quelle est votre lecture de l’opinion publique, de la réaction qui prévaut dans votre milieu? Les groupes entendus soumettent pour la plupart un mémoire à l’attention des membres de la commission parlementaire en question. Celui-ci devrait résumer les grandes lignes de votre argumentaire et expliciter vos recommandations à l’égard du projet de loi étudié. Mais surtout, attendez-vous à être questionné. Une présence en commission parlementaire, c’est un tiers de présentation, pour deux fois la quantité de réponses à fournir aux élus participants. Il va sans dire que d’être épaulé par une équipe de spécialistes en affaires publiques, ici, peut grandement contribuer à vous mettre en confiance. Alors, on se rejoint au parlement?

À l’arrivée de l’été, de nombreux professionnels passent en mode vacances, mais qu’en est-il de vos relations de presse? Doit-on nécessairement tout remettre à l’automne? Dans ce billet, on vous partage nos meilleures pratiques médiatiques estivales, parce que oui, l’été, c’est bon pour les RP (mais pas n’importe quoi).

Où sont les journalistes?

Comme le commun des mortels, les journalistes prennent des vacances. Pendant que certains d’entre eux profitent du bord de la piscine, ils laissent habituellement la place à d’autres collègues pour couvrir leur domaine de  l’actualité. Ça vaut la peine d’identifier et de se familiariser avec les remplaçants en poste dans les différents médias – télévisés, écrits comme radios – pour éviter de se buter à un flot de messages d’absence.

Une saveur plus légère et positive

Durant l’été, le rythme ralentit et les nouvelles politiques et autres « nouvelles de l’heure » laissent une place à combler au sein de l’agenda médiatique. Les journalistes sont en quête de sujets intéressants tout au long de l’année, mais l’été apporte un vent de fraîcheur et de nombreuses occasions d’introduire des nouveautés dans leurs recherches. Davantage enclins à se tourner vers des histoires novatrices et positives, c’est votre chance de proposer des angles uniques et des événements estivaux captivants qui sauront attirer leur attention.

Il demeure vrai que l’été peut aussi être une période de relative baisse d’intérêt du public en raison des vacances tout comme des loisirs estivaux. Cela ne signifie pas que votre message se perdra dans le bruit ambiant! Bien au contraire, c’est justement le moment où vous pouvez vous démarquer en raison de votre sujet inusité, tout en adoptant un ton léger et sympathique propice à la découverte.

Tomber à l’eau

Mais attention, un élément trop souvent sous-estimé joue pourtant un rôle crucial : la météo. Sujet qui s'immisce quotidiennement dans les discussions des vacanciers, il influence aussi la couverture médiatique. Même si dame Nature est imprévisible, restez à l’affût des prédictions, surtout lorsque vos activités publiques et événements médiatiques sont prévus à l’extérieur – sans quoi ces derniers risquent littéralement de tomber à l’eau! Planifiez toujours un plan B à l'abri des intempéries. Même chose pour vos nouvelles, une bonne actualité a de la concurrence dans les journées ensoleillées. 

Bref, en été, il faut adapter l’angle de nos nouvelles et savoir se positionner rapidement. Les opportunités sont nombreuses, seulement faut-il être prêt à les saisir et être accompagné des bonnes personnes pour vous conseiller et vous soutenir dans vos efforts de relations publiques. Sur ce, bon été!

Tout le monde la redoute, ferme un peu les yeux et frissonne en y pensant.  Nombreux sont ceux qui font de l’évitement mental lorsque l’on évoque la possibilité de se retrouver dans une situation de crise, si bien que peu arrivent préparés lorsque cela finit par se produire. 

Pourtant, la meilleure manière d’éviter une crise, comme une guerre, c’est de bien la préparer. Voici un guide pratique pour s’assurer que votre entreprise ou votre organisation soit prête à y faire face. 

Les humains étant au cœur des communications (et ceci n’est pas seulement un slogan, c’est pour nous un mantra), il est primordial de les placer au centre d’une bonne planification de crise.

1. Identifier les acteurs clés

Chaque organisation a sa propre chaîne d’approbation. Il est donc nécessaire de savoir qui seront les acteurs clés lorsqu’une situation de crise surviendra. Les premières heures d’une crise sont déterminantes sur ses suites et, ainsi, avoir un accès rapide aux personnes qui seront décisionnelles sur les orientations à prendre est un incontournable.

2. Parlons des délais

Répétons-le, les premières heures sont cruciales. On le sait, tout ce qui traîne se salit. Une crise ne fait pas exception. Il est donc important qu’un interlocuteur principal soit rapidement identifié et que les personnes qui ont des questions pour votre organisation obtiennent des réponses, même si celles-ci sont incomplètes à certaines étapes. Il est important de maintenir la communication, à l’interne comme à l’externe, afin que le message soit contrôlé, clair, et ce afin de préserver la confiance des publics qui observent ce qui se passe.

3. Concision. De grâce, concision

Combien de fois avons-nous lu une réponse alambiquée de porte-parole qui ne veut rien dire, ou entendu une (trop) longue affirmation de 5 minutes prononcée sans pause pour respirer, par crainte de se faire couper? Résultat : on sème le doute et la confusion. Clarté, concision et précision sont les mots clés à retenir ici. Si vous pratiquez vos lignes de communication avec un collègue qui n’est pas directement impliqué dans le dossier ou avec un ami qui n’est pas spécialiste de votre domaine et qu’il ne comprend pas ce que vous dites, alors vous savez qu’il faut raccourcir et simplifier votre message.

4. La bonne personne, au bon moment

Selon la gravité de la situation, il est important d’identifier le bon interlocuteur. Provient-il de l’interne ou de l’externe? Qui doit s’adresser à qui? De quelle manière? Et surtout, il est important que la somme des actions menées soit cohérente. Bien qu’il ne soit pas obligatoire (ni recommandable, selon la situation) que les mots empruntés soient toujours les mêmes, il est primordial que tout le monde en retienne la même chose et que l’humain demeure au cœur de chaque décision, tout au long de la démarche.

5. Le mot d’ordre ultime : calme

Garder la tête froide en situation de crise est essentiel. Et on va se le dire, quand on évolue au sein d’une entreprise ou d’une organisation et qu’on consacre le plus clair de ses semaines à y travailler, il peut être difficile de ne pas devenir émotif lorsqu’on se sent menacé. Or, il est impératif d’adopter une perspective plus large, de se rappeler que chaque crise a un début et une fin et que ce qui se passe pendant les heures ou les jours pendant lesquelles une crise se déroule sont des moments névralgiques pour la suite des choses. Et que pour bien la traverser, il faut savoir placer les bons joueurs aux bons endroits. Se connaître en tant qu’organisation, et reconnaître ses propres forces et faiblesses sont donc des atouts majeurs pour y arriver.

Gérer une crise ne fait heureusement pas partie du quotidien de toutes les organisations – sauf pour des passionnés de communication à l’image des membres de l’équipe de Catapulte, sur qui vous pouvez toujours compter dans ce genre de situation malencontreuse.

Le 4 avril dernier, l’équipe de Catapulte organisait pour Edteq, une association qui regroupe une centaine d’entreprises et d’OBNL en technologies éducatives, une journée de rencontres à l’Assemblée nationale, aussi appelée « lobby day ». Cette délégation, composée de 12 membres et administrateurs d’Edteq, a arpenté les couloirs de l’Assemblée à la rencontre de représentants du gouvernement et des oppositions.

Pourquoi organiser un lobby day?

Très populaires aux États-Unis et plus largement dans le monde anglo-saxon, les lobby days permettent de créer des liens précieux avec les élus, leur personnel politique et, par la même occasion, de faire passer quelques messages. Dans la pratique des relations gouvernementales, les possibilités pour entrer en contact avec les élus sont multiples. Pour certaines organisations, le lobby day est parfois une manière de commencer quelque part, d’autres fois de consolider des relations établies. Dans le cas d’Edteq, l’organisation avait besoin de se faire connaître auprès des élus responsables des dossiers touchant à leur mission, de faire valoir le dynamisme de son secteur et, surtout, de montrer toute sa pertinence dans les débats récents qui entourent le numérique à l’école. Les ponts sont bâtis, il s’agit maintenant de les entretenir.

Est-ce que c’est bon pour mon organisation?

Certains ministres du gouvernement actuel de même que plusieurs députés, n’en sont qu’à leur premier mandat et se retrouvent souvent sursollicités par les différents groupes de la société. Dans un tel contexte, il peut sembler ardu de créer des liens avec les acteurs politiques et de positionner ses enjeux auprès d’eux, surtout lorsqu’ils ne sont pas saillants dans l’actualité médiatique. Organiser une telle journée de rencontres permet de placer ses sujets à l’agenda et donne une occasion un peu unique aux élus et au personnel politique de rencontrer votre organisation et d’assimiler les informations que vous leur fournissez. Mais encore là, tout dépend de votre sujet, de vos objectifs, ainsi que de la réception du gouvernement et des oppositions à vos messages jusqu’à présent. Une bonne stratégie de relations gouvernementales doit être pensée sur mesure. Si vous avez besoin d’aide, vous savez qui appeler.

heartcrosschevron-down