La MRC de la Haute-Gaspésie est représentée par un préfet élu au suffrage universel, le préfet sortant Guy Bernatchez ne sollicite pas un second mandat. Trois candidats sont en lice pour représenter les citoyens de cette MRC qui présente l’indice de vitalité économique le plus faible du Québec.

Les défis sont grands pour la Haute-Gaspésie qui est composée de petites municipalités étalées le long du fleuve Saint-Laurent, avec dans leur cour arrière, les majestueuses montagnes du Parc de la Gaspésie. Des atouts que les élus veulent mettre en valeur dans une stratégie de développement touristique qui est sur la table depuis quelques années. Face aux défis colossaux d’occupation et de vitalisation du territoire, les élus demandent un soutien particulier de la part de l’État québécois.

La présence des derniers caribous montagnards sur le territoire de la Haute-Gaspésie est aussi un enjeu. Cette espèce emblématique doit être protégée, mais les élus locaux ne veulent pas de cloche de verre sur leur territoire qui les empêcherait de développer des emplois, en forêt ou dans le secteur touristique, et d’attirer de nouvelles familles dans des villages qui en ont bien besoin. C’est un dossier qui a polarisé les citoyens, autant ceux de la Gaspésie que ceux de l’extérieur de la région qui mobilisent l’opinion publique québécoise.

Les candidats ont fait connaître leurs intentions tôt et la lutte risque d’être serrée. Marie Gratton, ancienne mairesse de Cap-Chat, fera face à l’ancien directeur de Tourisme Gaspésie, Sylvain Tanguay, bien connu à Sainte-Anne-des-Monts. La femme d’affaires Maxime Esther Bouchard tentera sa chance pour une troisième fois.